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Pendant la période « creuse », alors que nos vélos sont d’ordinaire au repos, une région en France permet de continuer à rouler sous des températures clémentes et un soleil qui joue les prolongations : la côte d’Azur ! Mais attention, il ne s’agit pas là de suivre la route côtière, ou du moins pas tout le temps…Trop de belles montagnes derrière, de petits cols secrets, de petits villages provençaux, qu’il serait dommage de passer à côté. En boucle au départ de Nice, un itinéraire concocté par des locaux, pour qui le vélo ne connaît pas de répit durant l’année ! Tour à tour, l’arrière-pays niçois, le pays de Vence, les massifs de l’Esterel et des Maures, les montagnes de la Sainte Victoire et de la Sainte Baume, les impressionnantes gorges du Verdon puis le pays des Clues constituent le décor de ce séjour tout confort grâce aux nuits en hôtel. Un séjour reposant grâce à la faible fréquentation « hors saison », et apaisant par les vues splendides sur la Grande Bleue qui font évidemment partie du quotidien…
Certains de nos circuits sont déclinés en plusieurs variantes de niveau, allant de 1 à 3. Lorsque des variantes sont disponibles, vous en trouvez le détail (distance et dénivelée) dans le programme du circuit, jour par jour.
Dans le cas des circuits avec variantes, quelque soit celle que vous avez choisie, les hébergements sont les mêmes (sauf quelques rares exceptions énoncées clairement dans la fiche descriptive). Ainsi, chaque matin, vous pouvez choisir celle qui vous convient.
Rendez vous à Nice le matin de ce premier jour de vélo. Rencontre avec notre véhicule assistance (et son chauffeur !), qui sera notre ange gardien pendant toute cette semaine à passer sur notre vélo. Il est temps de prendre la tangente de la ville, pour affronter nos premiers dénivelés montants. Après avoir roulé sur la "prom" (la promenade des Anglais) pour parfaire le cliché, nous traversons le Var à son embouchure. Nous attaquons par le col du Peyron qui regarde la mer du haut de ses 304m d'altitude. Jolie petite route en balcon au dessus du fleuve Var, qui prend sa source non loin d'un col mythique de la Grande Traversée des Alpes, le col de la Cayolle. Notre itinéraire contourne par l'Est le sommet du Mouton d'Anou, pointe bien connue des randonneurs niçois. Nous rejoignons rapidement nos premiers petits villages provençaux, à l'instar de Bouyon ou de Bézaudun les Alpes. Ici l'architecture provençale est bien marquée, et le bâti fait de toits plats et de tuiles canal très typiques de l'arrière pays niçois. L'altimètre de notre compteur atteint bientôt 4 chiffres...et oui, nous voici déjà 1000m au dessus du niveau de la promenade des Anglais ! Descente des très belles gorges du Loup par une petite route sinueuse, avant de croiser le panneau indiquant notre première ville étape : Grasse. Capitale des Parfums, elle est également riche d'innombrables petites ruelles, dont certaines ont vu passer le Moyen Âge. Installation dans notre hôtel et dîner au restaurant.
A quelques tours de roue de Grasse, boucle pour Opio, notamment célèbre pour son huilerie (huile d'Olive). Puis nous prenons la route, direction l'ouest, pour rapidement atteindre le lac de Saint Cassien, un lac barrage dont les eaux arborent une belle couleur turquoise. Notre route "survole" le lac, puis contourne le petit massif du Tanneron. Constituant le prolongement du massif de l'Esterel, ce massif est principalement occupé par les forêts de mimosas et d'Eucalyptus. Au cours des 3 mois d'hiver, le massif se pare d'une incroyable robe jaune intense qui, avec l'azur à l'horizon, est du plus bel effet. Même en dehors de la période de floraison du mimosa, les doux reliefs du Tanneron embaument les routes alentours. Nous redescendons au niveau de la mer à la hauteur de Mandelieu la Napoule, puis longeons la mer. Nous parcourons toute la corniche de l'Esterel, depuis Théoule sur Mer jusqu'à Saint Raphaël. Une trentaine de kilomètres faite de pics, de pointes, d'îles et de caps : la côte est déchiquetée pour notre plus grand plaisir. Arrivés à Saint Raphaël, nous prenons possession de nos chambres d'hôtel.
Saint Raphaël et Fréjus marquent la séparation entre deux massifs "phares" de la côte d'Azur : l'Esterel et les Maures. Mais en dehors de ces deux villes, le lit de la rivière capricieuse l'Argens symbolise également le passage sur le massif des Maures. L'Argens qui prend sa source à Seillons, que nous traverserons d'ailleurs au jour 5 de ce périple sudiste, fait malheureusement régulièrement l'actualité en raison des fortes crues qu'elle connaît. A travers la forêt domaniale des Maures, nous roulons à l'ombre avec pour objectif les cols de Valdingarde (392 m), de Peigros et de Gratteloup (225 m). Les deux niveaux se séparent :
- Pour le niveau 2, cap au sud pour rejoindre la bouillonnante Saint Tropez. Traverser "Saint Trop'" à la période creuse, c'est la seule façon de pouvoir profiter de ce joli petit port loin de l'extrême agitation des mois estivaux. Nous longeons le golfe de Saint Tropez, nous sommes au niveau 0 ! Souvenons nous des scènes mythiques du "Gendarme de Saint Tropez", car c'est sur les routes de montagne, propices aux courses poursuites que nous roulons maintenant. Ramatuelle, col de Collebasse puis La croix Valmer. La route de bord de mer, longeant la corniche des Maures, nous guide doucement vers le Lavandou, pour une soirée et une nuit bien méritée.
- Pour le niveau 3, cap à l'ouest par le col de Vignon pour retomber sur la Garde Freinet puis Grimaud. Commence alors une superbe route à travers la "pampa" de l'arrière pays. Nous rejoignons Collobrières puis le col de Babaou (414 m), avant de littéralement "plonger" vers le Lavandou, pour une soirée et une nuit bien méritée.
Réveil tonique pour le niveau 2 car nous mettons le cap sur le col du Babaou, que nous atteindrons après un peu plus de 400m d'ascension "à la fraîche", sur une route offrant de nombreux points de vue panoramiques. Le col nous permet de percer le massif des Maures du sud vers le nord. La rivière Collobrières nous sert de toboggan pour descendre les dernières pentes du massif des Maures, jusqu'à atteindre l'arrière pays toulonnais. Pour le niveau3, passage à Brégançon, célèbre pour son fort présidentiel. Fuyant l'urbanisation, nous ne descendrons pas dans la rade de la capitale varoise. Nous continuons notre progression vers l'ouest, et partons défier un autre massif : la Sainte Baume. Situé à une vingtaine de kilomètres seulement de la mer Méditerranée, cette longue échine s'étire sur 35 kilomètres de long et 15 km de large. Notre itinéraire nous fait passer sur les contreforts Est puis Nord de la Sainte Baume. Nous sommes maintenant au point le plus à l'ouest de notre itinéraire provençale. Il va maintenant s'agir de revenir au point de départ, en allant flirter avec les montagnes... Installation et nuit en hôtel.
Protégés du mistral par le massif de la Sainte Baume, nous enfourchons nos montures de bon matin, en mettant le cap au nord. Passage non loin des sources de l'Argens, puis nos roues prennent la direction des gorges du Verdon. Nous coupons la montagne d'Artigues, puis le frais bois de Mont Major. Pour les plus motivés d'entre nous, ascension du piton rocheux sur lequel le village de Saint Julien trône, surplombant les plans de Haute Provence. Nous rejoignons le Verdon à hauteur de Greoux les Bains, avant de récupérer les rives du lac de Sainte Croix et de finir à Moustiers Sainte Marie.
Fin préparés pour ce qui sera très certainement la journée la plus typée "montagne" de ce périple, nous prenons le temps ce matin de petit déjeuner copieusement. Nous partons par un superbe itinéraire qui surplombe le grand canyon du Verdon, au pied de la corniche sublime, qui regarde le fond du canyon du haut de ses 1500m de moyenne. Paysage superbe ! Ascension du col d'Illoire et du col de Vaumale (non loin du cirque du même nom), et continuation vers Comps sur Artuby par l'une des plus belles routes de Provence. Nous ne sommes pas si loin que ça de la mer, et pourtant l'ambiance a radicalement changé. Nous ne prenons donc pas la route classique des gorges du Verdon, afin d'en éviter la fréquentation, mais partons par les petits villages qui parsèment les reliefs délimités par le canyon. Pour le niveau 3, cap au Sud par les environs de Draguignan, paisible bourg provençal, avant l'ascension du col du Bel Homme (915 m). Après de belles portions de route entre 700 et 900 m d'altitude, nous finissons par rejoindre Castellane, au bord du Verdon. Installation et nuit à l'hôtel.
Et nous voici déjà rendus à la dernière journée de ce voyage en terre provençale, nous attaquons ce matin le col de Saint Barnabé que nous atteignons au prix de 660 mètres d'ascension. Belle progression le long de l'Esteron, pour nous présenter devant l'avant dernière difficulté de la semaine : le col de Bleine (1439 m). Point culminant de ce périple, le col est atteint après une série d'épingles au creux desquelles les relances seront inévitables. Mais nous sentons vraiment les bénéfices des 6 jours écoulés, et l'ascension procure un réel plaisir. En cas de météo défavorable, un itinéraire plus bas en altitude reste possible. Descente au pied des barres du Cheiron avant de rejoindre une courte portion que nous avons empruntée au début du circuit dans l'autre sens. Et puis c'est l'assaut final du col de Vence dont l'altitude flirte avec les 1000m au dessus du niveau de la mer. Depuis le col, la vue est splendide. Nous l'apprécions d'autant qu'à partir de maintenant, nous nous laissons rouler jusqu'à la mer, et jusqu'à Nice qui marque la fin de ce voyage !
Les distances et dénivelées sont données à titre indicatif.
Vous souhaitez voir des photos de ce voyage ? Rendez-vous sur notre site internet www.velorizons.com à la rubrique "Photos et récits". Vous y trouverez sans doute un diaporama du pays ou de la région concernée...
N'hésitez pas à enrichir cette rubrique en créant votre propre diaporama directement en ligne à votre retour de voyage !
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Note moyenne des voyageurs :
Merci pour votre retour et bien noté pour les hébergements. Nous allons mener l'enquête et voir pourquoi les repas se sont-ils manifestement degradés. Au sujet de votre remarque sur la taille du groupe, je ne vous rejoins pas : nombreux sont nos groupes qui dépassent les 15 participants, et cela se gère très bien. Je rappelle que nos formules prévoient que nos clients aient un niveau d'autonomie suffisant pendant la journée (orientation, réparation des avaries classiques sur un vélo, emport d'eau et de veste de pluie, emport de barres coup de fouet). Bien sûr, le véhicule assistance ne peut pas être "derrière" chaque participant, et ce n'est pas là son but. Il est présent pour les plus gros pépins et les abandons, en plus bien sûr de ses tâches quotidiennes (transport des sacs, préparation des repas du midi pour l'essentiel). Il reste néanmoins joignable à tout moment et ne laissera jamais quelqu'un dans la "galère" !
