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Combien de régions françaises peuvent se targuer de posséder à la fois un climat aussi ensoleillé (300 jours de soleil par an…), un environnement montagneux aussi splendide et imposant (glaciers de la Meije, des Ecrins, Pelvoux…), et un réseau de sentiers aussi adapté au VTT ? Bienvenue en Queyras – Briançonnais ! Ici, notre sport favori se cuisine quasi exclusivement à la sauce « Single Tracks » alternant balcons, crêtes et grandes descentes…Quelque soit la durée choisie, un itinéraire magique 100% « Montagne » qui sillonne les Hautes Alpes du massif des Cerces aux vallées oubliées du Queyras, permettant aussi la découverte de nombreux forts et villages fortifiés édifiés par Vauban…
Nous traversons tout d’abord le centre de Briançon avec ses nombreuses fortifications, au milieu desquelles se dessinnent de sympathiques petites rues piétonnes très en pente donnant sur des ponts spectaculaires. Une invitation à y rouler en VTT ! Puis nous nous concentrons sur de chouettes sentiers pour remonter la vallée de la Guisane côté Ecrins (Rive droite). Cette vallée assez large est un terrain de jeu très intéressant car elle regroupe tous les types de chemins qu’on peut rencontrer en vtt, pour peu qu’on se donne la peine de « grimper un peu sur les côtés» ! Nous goûtons à nos premiers Single-Track à la sauce Briançonnaise.
Nuit en gîte d’étape sous le col du Lautaret.
Distance parcourue : env. 35 km / Dénivelée positif : env. 1100 m. D- : env. 450m.
Au menu du jour, après avoir pris un peu de hauteur, les meilleurs sentiers de la rive gauche de la Guisane s’offrent à nous. La vue depuis les cols de Buffère et Granon est au moins aussi envoûtante que les Single-Tracks qu’ils desservent ! Une vraie étape de montage aux portes de la ville dont vous devriez vous souvenir !
Hébergement en gîte à proximité de Briançon.
Distance parcourue : env. 48 km / Dénivelée positif : env. 1600 m. D- : env. 1900m.
Nous partons ce matin en direction du Fort des Trois Têtes pour admirer Briançon et ses fortifications d'en haut. Vue sur l'impressionnant pont d'Asfeld qui permet de franchir les gorges de la Durance. Puis direction l'entrée de la bucolique vallée de la Clarée avant de mettre le cap sur le col de Montgenèvre, aux portes de l'Italie. Nous grimpons par une belle piste jusqu'au fort Gondran. Encore un vestige de l'impressionnante ligne défensive établie dans le secteur entre 1874 et la 2è guerre mondiale.... Au loin côté italien, on aperçoit les vestiges du Fort du Chaberton, qui culmine à plus de 3000 m d'altitude, et qui a longtemps menacé les lignes défensives françaises. Nous basculons alors pacifiquement dans une très belle descente sous le regard du Chenaillet. Ce secteur est bien connu des géologues. L'occasion de contempler quelques raretés comme des laves en coussinet. Nous évoluons dans un environnement de carte postale : petit lac, alpage...et très beaux single tracks ! Montée optionnelle au Lac Gignoux dit "Lac aux 7 couleurs", puis descente sur single et fin sur piste jusqu'à Cervières. Arrivés à Cervières, nous roulons encore quelques encablures avant de tomber sur notre gite.
Distance parcourue : env. 40 km / Dénivelée positif : env. 1500 m.
Aujourd'hui, notre itinéraire nous transporte au coeur du massif du Queyras. En effet, le parc naturel régional du Queyras a la particularité d’être délimité exclusivement par des crêtes ; ce qui n’en facilite pas l’accès ! Un peu de route ce matin, inévitable, nous permet de franchir le majestueux col de l'Izoard, puis de basculer jusqu'à la Casse Déserte. Puis nous retrouvons du sentier, et pas n'importe lequel, pour une montée un peu "bataille" jusqu'au col du tronchet. Descente sur Souliers, itinéraire bucolique en forêt en direction de la vallée du Guil, avant une descente mythique sur Château Queyras. Les freins fument un peu ! Il nous faut rester lucides : la journée n'est pas finie. Nous attaquons une sérieuse "bavante" pour rejoindre Saint Véran, sûrement le village le plus emblématique du Queyras, notamment par son statut bien connu de "plus haut village d'Europe". St Véran est un lieu atypique marqué par une architecture traditionnelle (chalet en bois de Mélèzes) vraiment remarquable. Et effectivement, nos jambes nous font croire sur parole que l'on est bien haut...Nous arrivons heureux à notre gîte.
Distance parcourue : env. 40 km / Dénivelée positive : env. 1400 m.
Nous sommes juste sous la frontière italienne, et touchons du doigt les joyaux du « Haut Queyras ». En effet, après s'être extirpé de Saint Véran, nous mettons le cap sur un très joli sentier qui surplombe le "plus haut village d'Europe", puis filons sur Abriès en longeant le Guil par les hauteurs ! Quelques belles portion de singles en perspective. Nuit en gîte à Aiguilles.
Distance parcourue : env. 43 km / Dénivelée positive : env. 1400 m.
Nous ne suivrons pas longtemps le Guil ce matin, nous attaquerons rapidement l'effort par une ascension sur piste en direction de Molines en Queyras. Depuis Molines, l'ascension se poursuit jusqu'au sommet Bucher qui offre une vue à 360° sur les hauts sommets du Queyras.
Il nous faudra ensuite remonter tranquillement au fameux col Fromage pour avoir droit au dessert : une splendide descente sur le village de Ceillac.
Hébergement en Gîte à Ceillac. (Village très intéressant à visiter également).
Distance parcourue : env. 35 km / Dénivelée positive : env. 1200 m.
De jolis sentiers forestiers en bord de rivière nous permettent de sortir progressivement du Queyras en longeant le Cristillan. Mais attention, si la rivière descend, ce n’est pas toujours le cas de notre sentier qui nous réserve quelques surprises ! Pour vraiment s’échapper du Queyras, il nous faudra ensuite surplomber les impressionnantes gorges du Guil pour nous rapprocher de la vallée de la Durance. Le décor devient canyonesque l’espace d’un instant !
A la sortie de ce défilé, nous rejoignons la cité haute (citadelle) de Montdauphin (édifiée elle aussi par Vauban) avant de basculer en bord de Durance ! La petite gare SNCF de Guillestre-Montdauphin marque le terme de notre aventure.
Distance parcourue : env. 30 km / Dénivelée positive : env. 500 m. D- : env. 750m.
Les distances et dénivelées sont données à titre indicatif.
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Note moyenne des voyageurs :
Merci Antoine pour ce retour ! A vrai dire, non, le terrain ne nous permet pas toujours de varier les descentes, nous pratiquons ce que les anglo saxons appellent des "trails", c'est à dire que nous n'évoluons quasiment que sur des sentiers naturels. Donc beaucoup sont trop techniques (en montagne), et lorsque la pente naturelle est raide, les épingles sont souvent le moyen de "passer". Donc oui, c'est vrai, il y en a beaucoup ! Ce n'est pas une volonté de notre part, c'est juste qu'on prend ce qui a du sens dans notre logique d'itinérance et de respect de nos engagements en terme de niveau technique...Espérons que vous avez bien aimé quand même !!
