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Juste de l’autre côté de la chaîne des Pyrénées, se cache l’un de nos plus beaux circuits à l’étranger... Un itinéraire aussi somptueux que varié : Traversée d’est en ouest de la fameuse Sierra de Guara, avec ses canyons profonds, ses superbes villages abandonnés et ses paysages de landes et de forêts d’épineux ; Traversée à flanc des épines dorsales de la Sierra de Gratal, de Cabaliera et de Santo Domingo, en passant au pied des “Mallos” de Riglos et Agüero, impressionnantes aiguilles rocheuses où tournoient d’innombrables rapaces... Passage aux châteaux de Loarre et de Marcuello ; Traversée nord-sud d’une des mecques européennes du VTT : le Désert des Bardenas. Une fin en apothéose dans un décor de western où se mêlent merveilles de l’érosion et villages “fantômes”... Vamos amigos !
Rendez-vous en fin de journée dans votre hébergement à Boltana, petite ville située à proximité d'Ainsa (voir paragraphe “Rendez-vous” dans l'onglet Départ et Prix). Installation et dîner tous ensemble au restaurant. Présentation du circuit et de l’étape du lendemain.
Petite mise en jambe sur une petite route goudronnée, avant de pénétrer dans la bucolique vallée du Rio Sieste. Nous longeons le Rio quelques kilomètres, avant de le traverser pour attaquer notre montée sur le plateau de la Sierra de Guara. En prenant de la hauteur, la vue s’ouvre peu à peu sur les sommets des Pyrénées. Nous sommes en effet juste au sud du Parc National d’Ordesa et du Mont Perdu. Après 400 mètres de dénivelée, nous atteignons le premier village de pierre du plateau de la Sierra de Guara. Tout au long de notre traversée est-ouest, ces villages magnifiques se succéderont, tantôt encore habités, souvent abandonnés. L’âme de ces anciennes maisons de bergers semble encore présente...
Aller-retour à un panorama sur le célèbre canyon du Mascun.
Par des pistes très roulantes, nous traversons le plateau plein ouest dans un paysage alternant landes, forêts d’épineux, rivières, villages de pierres...
Nous atteignons le village de Nocito, blotti à la confluence de plusieurs vallées. Un lieu paradisiaque... Nuit en gîte.
Distance : env. 50 km. Dénivelée positive : 1300 m
Nous quittons notre vallée idyllique en franchissant un petit col qui nous permet de “plonger” sur le lac de Belsué. Descente très roulante au dessus d’un Rio enchâssé dans un profond canyon, avant de déboucher sur la vallée ouverte du lac de Belsué. Superbe single track le long du lac. Nous atteignons le “verrou” du lac où a été construit un barrage. Par de petits sentiers techniques, nous descendons maintenant en direction des Mallos de Pena Sen et Pena Men. Les “Mallos” sont d’immenses parois rocheuses en forme de gourdin. D’innombrables rapaces tournent autour dans un ballet incessant...
Nous longeons ces falaises en direction de Nueno. Changement de décor : nous sommes maintenant au pied de la Sierra Caballera, dans une région de collines parsemées de vergers, de champs d’amandiers, de cultures diverses. Nous traversons le village médiéval de Bolea à l’ambiance espagnol authentique, puis remontons progressivement en direction du château de Loarre, au pied duquel nous dormons. Nuit en camping en mobile home.
Buenas noches y hasta manana amigos !
Distance : env. 60 km. Dénivelée positive : 1200 m
Le début de parcours est roulant, dans la plaine au pied de la Sierra de Santo Domingo. Puis nous reprenons de l’altitude en passant au pied d’un petit ermitage blotti dans la falaise. Cette montée sur piste nous permet d’atteindre une très belle descente en pinède sur single-track. Tout à coup, à la lisière du bois, la vue s’ouvre sur le magnifique et célèbre château de Loarre. Nous rejoignons ce bien bel ouvrage situé sur un promontoire rocheux qui nous offre une très belle vue sur la plaine.
Nous repartons ensuite vers un des points forts de ce voyage : les Mallos de Riglos. Juste après être passé aux ruines du château de Marcuello, encore fièrement dressé au bord de la falaise, arrivée surplombante sur ce site naturel remarquable. Nous allons au “mirador des vautours fauves”, pour une vue plongeante sur le village de Riglos et ses monolhites rocheux atteignant plus de 300 de hauteur. Au dessus de nos têtes, des dizaines et des dizaines de rapaces tournoient... Impressionnant.
Descente technique en single-track dans des gorges dominées par d’immenses falaises ocres. Nombreux nids de rapaces. Nous débouchons dans les étroites ruelles du village de Riglos. Il faut se tordre le coup pour voir le sommet de ces aiguilles verticales de conglomérat. Nous repartons par un fabuleux single dominant le Rio de Gallego et son bleu turquoise. Nuit en gîte à Murillo de Gallego, quasiment au pied des Mallos de Riglos qui nous dominent fièrement... Quel cadre !
Distance : env. 50 km. Dénivelée positive : 1000 m
Une courte portion de route inévitable nous amène au village d’Agüero. D'autres "Mallos" se dévoilent : les Mallos d’Agüero. Nous quittons le secteur des Mallos, pour partir à l’assaut de la Sierra de Santo Domingo. Cette longue dorsale atteignant 1517 mètres d’altitude, s’étire sur environ 50 kilomètres d’est en ouest, séparant les vallées de Jaca et de Zaragoza. Une piste en balcon permet de la longer en étant quasiment à son sommet, en offrant des panoramas à perte de vue sur la plaine de Zaragoza et... les Bardenas qui commencent à pointer leur nez ! Nous prenons donc de l’altitude pour atteindre cette piste en balcon, traversant de nouveaux villages en pierres perdus au milieu de nulle part. Tout au long de la journée, nous passons au pied de nombreux lieux de nidification de rapaces. Mais pourquoi tournent-ils ainsi au dessus de nos têtes en nous regardant ?!...
En fin de journée, nous rejoignons la vallée de Pigalo par une descente sur piste très roulantes. Si le beau temps est de la partie, arrêt et baignade dans une superbe vasque aux eaux turquoise. Oh qu’elle est fraîche! Fin de parcours roulante jusqu’au village de Luesia, dominé par les ruines de son château. Nuit dans de spetits appartements.
Distance : env. 60 km. Dénivelée positive : 1300 m
Nous remontons à l’assaut des flancs de la Sierra de Santo Domingo pour profiter des derniers points de vue sur l’infini. D’impressionnantes et innombrables éoliennes font tournoyer leur hélice au sommet de toutes les montagnes que nous apercevons au loin. L’ombre de Don Quichotte se battant contre les moulins plane encore... Nous faisons nos adieux à la Sierra de Santo Domingo en descendant sur le village de Castilliscar par un itinéraire de crête. Changement total de décor : nous sommes maintenant dans la plaine transitoire qui sépare les Sierras des Bardenas. Traversée de la plaine pour rejoindre les environs de Carcastillo, pour une nuit en auberge.
Distance : env. 65 km. Dénivelée positive : 950 m
Parc des Bardenas
Après le passage à Carcastillo et son vieux fronton de pelote basque, immersion dans l’ambiance des Bardenas avec ses formations sédimentaires érodées et ses corrals abandonnés. Les Bardenas constituent l’un des deux principaux “déserts” des Pyrénées. “Désert” sans aucun doute au niveau de la poulation puisque l’on atteint tout simplement le chiffre de 0 habitants au kilomètre carré ! Moins “désert” si l’on se place au niveau de la végétation, car même si la terre est souvent à nue, on trouve encore des arbres, des buissons et même des cultures de céréales...
La seule ombre au tableau des Bardenas est la présence d’un “polygône militaire” situé en plein centre de ce parc naturel. Il faut savoir faire abstraction du bruit des avions militaires qui survolent la région (de façon irrégulière et imprévisible). Les vautours ont même appris à vivre avec...
En traversant les Bardenas vers le sud, découverte de la “Bardena Blanca”, un des “must” de ces paysages de western : entrée dans la vallée du Rallôn, montée au sommet du plateau tabulaire du Rallôn, descente “mythique” au pied des parois de la Pisquera, single-track sur des kilomètres au fond du magnifique Barranco Grande (barranco=gorge, canyon) . La Bardena Blanca est aussi appelée “Badlands” en raison de sa ressemblance avec le Dakota aux Etats-Unis.
Une journée inoubliable dans la vie d’un VTTiste !... Nuit au même hébergement que la veille. Deux traces sont possibles ce jour là :
Option courte : Distance : env. 55 km. Dénivelée positive : 500 m
Option longue : Distance : env. 70 km. Dénivelée positive : 650 m
Et hop, nous replongeons dans les décors de Far-west des Bardenas. Passage au pied du Castildetierra, le “Château de Terre” et sa tour pointée vers le ciel. De nombreux corrals abandonnés témoignent de l’intense vie pastorale qui régnait ici il y a quelques dizaines d’années... Nous croisons encore de nombreux bergers avec leur troupeau de moutons. Nous approchons les promontoires érodés du Balcon de Pilatos et du Rincon del Bu, pour nous enfiler dans une vallée digne des Etats-Unis. Nouveau single track au fond d’un barranco, un court portage et hop, il n’y a plus qu’à se retourner pour apprécier le spectacle...
Dernier point de vue sur ces magnifiques paysages des Bardenas, avant de rejoindre notre point de pique-nique et de rendez-vous avec le bus qui nous ramènera au point de départ (Ainsa).
En début d’après-midi, transfert à AInsa (env. 3h). Séparation à Ainsa aux environs de 17 heures (continuation à Lanemezan pour les personnes venues en train).
Distance : env. 55 km. Dénivelée positive : 450 m
Les distances et dénivelées sont données à titre indicatif.
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