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Bienvenue à cette chevauchée parmi les géants ! Une grande traversée alpine comme on les rêve, avec des panoramas imprenables sur une multitude de sommets glaciaires qui culminent à plus de 4000 mètres, des grands cols à franchir, des singles tracks aussi interminables que fabuleux, des petits chalets en bois qui parsèment les alpages, des forêts de résineux apaisantes, des chamois et des marmottes surpris au détour d'un virage... Les singles le long des "bisses" (canaux d'irrigation ancestraux) sont uniques au monde. Le troisième jour se déroule sur les terres du fameux « Grand Raid Cristalp ». Fin de circuit en apothéose à Zermatt grâce à la montée au Gornergrat (3089 m) depuis lequel le panorama n’a son égal nul part ailleurs (Dufourspitze, Castor, Pollux, Breithorn etc…). La descente sur Zermatt, au pied et en face du célèbre Cervin (4478m), restera dans les annales !
(Important : soyez bien à l’heure au rendez-vous et prêt à partir car nous ne devons pas rater la dernière benne du téléphérique de Balme !… )
Départ au pied de sa majesté le Mont Blanc. Nous nous enfilons dans la vallée encaissée qui mène au village du Tour, en passant au pied de la moraine du glacier d’Argentière. Depuis notre sentier en balcon en forêt, nous voyons parfois apparaître le massif des Aiguilles Rouges quelques 2000 mètres de dénivelée plus haut. On se sent encore petit...
Arrivés au hameau du Tour, nous prenons le téléphérique de Balme qui nous « propulse » au col de Balme, quelques 1200 mètres de dénivelée plus haut… Nous nous lançons dans notre première descente d’anthologie qui verra défiler tous les étages de végétation, des pâturages au forêts de mélèzes, puis d’épicéas. Déjà un single de rêve avec vue sur le massif des aiguilles rouges et sur le lac d’Emosson. Nous atteignons le fond d’une vallée encaissée (nous sommes passés en Suisse sans nous en apercevoir !), puis reprenons de l’altitude par une étroite petite route bien raide… Nous voilà en balcon au dessus de la vallée, avec notamment une vue sur le glacier de Trient. Nuit en gîte dans un typique village de montagne suisse parsemé de chalets en bois plus coquets les uns que les autres. Le rangement des tas de bois est un art dans ces villages…
Distance parcourue : env. 40 km / Dénivelée positive : 800 m
Nous commençons notre journée en suivant la « piste des diligences ». Cet itinéraire fut créé au milieu du XIXème siècle pour permettre de transporter des voyageurs dans des « chars » de la vallée de Martigny à celle de Chamonix. Stratégiquement, le tracé évitait les torrents aux eaux impétueuses, les fonds de vallées abruptes, d’où ce balcon dont nous profitons… La plongée sur la vallée de Martigny est virevoltante. On s’attend presque à voir une diligence à la sortie d’un virage ! Un petit single plat et boisé nous mène à Martigny, que nous traversons avant de nous lancer dans la plus longue ascension de ce raid : 1800 mètres de dénivelé en passant par deux petits cols intermédiaires. Successivement, tous les étages de végétation apparaissent, ce qui donne une belle variété à cette ascension : vignes, vergers d’abricotiers et pommiers au départ, forêt d’épicéas puis de mélèzes parsemée de clairières et chalets ensuite, arbustes en se rapprochant de la crête finale, au pied de la dent rocheuse de la Pierre Avoir, puis herbe rase au sommet de l’ascension. Les 200 derniers mètres de l’ascension nécessitent un portage (qui est le bienvenue pour changer un peu de position !...). Panorama éblouissant sur l’imposant massif glaciaire du Grand Combin (le massif du Mont Blanc paraît bien petit à côté de lui… ), les dents du midi, la vallée du Rhône… Nous rejoignons un nouveau balcon par une descente technique sur single à travers les alpages. Vue plongeante sur la fameuse station de Verbier. Tout à plat, nous atteignons le col de la Croix de Coeur d’où nous plongeons vers notre hébergement du jour : un gîte qui offre un très beau panorama sur la chaîne des alpes bernoises.
Distance parcourue : env. 50 km / Dénivelée positive : 2000 m (portage compris)
Portage : env. 200m (soit env. 30 mn)
L’ « échauffement » est agréable : en balcon au dessus de Verbier. C’est ici que commence le célèbre raid « Verbier – Grimentz » ou « Grand Raid Cristalp ». Nous roulerons sur des portions de l’itinéraire de ce raid aujourd’hui et demain (sur la crème de la crème de l’itinéraire, avec de nombreuses variantes « locales » plus intéressantes…). S’en suit une courte ascension au col de la Mine qui nous offre une superbe descente sur single jusqu’au fond de la vallée de la Fare. C’est ici que commence un morceau d’anthologie de notre raid : nous roulons sur un petit single interminable qui suit, tout à plat, un « bisse », canal d’irrigation ancestral des alpes valaisannes. Un travail colossal… Nous reprenons ensuite de l’altitude par une piste qui traverse des patûrages parsemés d’immenses mélèzes (parmi les plus grands d’Europe) et de chalets traditionnels. Des images de carte postale… Nous atteignons le petit lac Noir (qui porte bien son nom…), couronnée de sommets rocheux. Nous nous lançons dans une descente « hors piste droit dans l’pentu » qui fait chauffer les freins ;-) Suit un sympathique single sur terre souple tapissée d’aiguilles d’épicéas qui virevolte dans la forêt. Une piste à flanc nous amène au fond de la vallée de Nandaz où débute l’ultime ascension du jour. A nouveau mélèzes, chalets de bois soignés et pâturages où paissent notamment les fameuses vaches d’Hérens. Des combats de ces vaches sont toujours organisés dans les villages. C’est une véritable institution… Comme si c’était déjà une tradition, la journée se termine par un portage, d’une vingtaine de minutes cette fois, qui débouche sur le col du Mont Rouge. Nouveau moment inoubliable : panorama exceptionnel avant de se lancer sur un single parfait qui suit la ligne de crètes qui sépare le Val de Nandaz du Val d’Hérémence, puis plonge vers ce dernier en dominant des « gouilles » (petits lacs). La suite est tout aussi magique sur un single « rapide » qui traverse les pâturages. Inoubliable dans la vie d’un VTTiste, car la cerise sur le gâteau est là : un refuge digne de « la petite maison dans la prairie », tout en bois, qui domine la vallée. Ce chalet est à la fois un refuge et un chalet d’alpage. A ce jour, nous ne sommes pas certains de pouvoir avoir une douche ce soir là (c’est le seul jour de la semaine), mais nous essayons de trouver une solution (petite douche portative).
Distance parcourue : env. 45 km / Dénivelée positive : 1600 m (portage compris)
Portage : env. 150 m (soit env. 20 mn)
La journée commence en beauté par une descente sur sentier monotrace qui traverse une belle forêt d’épicéas. Certains passages s’apparentent à une piste de bobsleigh naturelle… Des« Chots » (chalets d’alpage) en ruine témoignent de l’activité pastorale d’antan. Nous atteignons la rivière Dixense où nous entamons notre ascension vers le chalet d’alpage de Mandelon. De nombreux troupeaux de vaches Hérens créent l’ambiance avec leurs cloches… Nos efforts sont récompensés par une superbe et étroite petite piste en balcon qui nous fait passer, comme par magie, du Val d’Hérémence au Val d’Hérens. Tout à coup, stupéfaction : nous apercevons l’imposante Dent Blanche (4357 m)… Une pyramide majestueuse qui se dresse au fond du Val d’Hérens, surgissant des glaciers. Un joli single nous attend à travers les alpages et les mélèzes, en montagne russe tout d’abord, puis en descente ensuite. Nous atteignons l’étage des végétation des épicéas. Et reprenons de l’altitude jusqu’au petit lac d’altitude d’Arbey. Ce joyau est blotti dans une petite cuvette herbeuse au décor de carte postale : pâturages, chalets traditionnels, sommets acérés, glaciers, pics rocheux, crêtes… Tout y est !
Nous repartons pour un superbe single en balcon qui finit par plonger dans le fond du Val d’Hérens et son torrent impétueux. Une ultime petite montée nous mène à notre gîte situé dans un village typique parsemé de chalets. Depuis la terrasse, superbe vue sur les sommets environnants (dont la fameuse Dent Blanche) et la vallée.
Distance parcourue : env. 35 km / Dénivelée positive : 1400 m
Nous continuons de jouer à « saute-mouton » avec les vallées de ces fameuses alpes valaisannes… Aujourd’hui, un plat de résistance de choix : le col du Torrent. Nous nous lançons dès le matin dans sa longue ascension. On ne se lasse pas de la vue sur tous les sommets qui nous entourent. A chaque lacet, le spectacle change avec l’axe de progression. La vie des villages laisse la place à celle des alpages, puis progressivement à celle de la vie sauvage des montagnes. Sans doute verrons nous des marmottes, mais aussi peut-être des chamois… Cette longue ascension se conclut par le plus long portage de la semaine : 400 mètres de dénivelée, soit environ une heure, qui nous mènent au col du Torrent. La récompense est extraordinaire : des sommets glaciaires, bien-sûr, mais aussi et surtout un immense lac aux eaux turquoises qui fait étinceler la vallée : le lac de Moiry. À regret, il faut quitter cette crête au panorama magnifique, pour nous lancer dans une descente interminable de 1400 mètres de dénivelée qui nous mène à Grimentz. La descente est extrêmement variée : technique au départ, puis tour à tour virevoltante, roulante, puis en épingle avant de terminer par une partie caillouteuse qui signe l’arrivée sur la fameuse station de Grimentz. Cette dernière est en quelque sorte le « Megève » des alpes valaisannes : ruelles étroites au milieu des chalets traditionnels restaurés, terrasses de café… Après avoir fait un petit tour dans ce village, nous rejoignons un single en balcon légèrement montant (sur un ancien bisse quasiment disparu) qui nous mène à Zinal, niché à 1'670 mètres d'altitude, au pied de la « Couronne Impériale des Alpes » dominée par le Weisshorn (4ème plus haut sommet d'Europe 4506 m). Nuit en gîte.
Distance parcourue : env. 35 km / Dénivelée positive : 1500 m (portage compris)
Portage : env. 400 m (soit env. 1h)
Nous ressortons de l’étroite vallée de Zinal pour reprendre de l’altitude au dessus du Val d’Anniviers, tout d’abord par une petite route, puis par une piste d’alpage en lacets. Encore de superbes panoramas sur les sommets environnants. De l’autre côté de la vallée, nous repérons l’itinéraire emprunté la veille…Montée sur piste puis portage final d’environ 45 minutes nous permet d’atteindre un col aux roches déchiquetées. Le single plonge vers la vallée, serpentant entre les blocs qui parsèment l’herbe rase. Nous apercevons le célèbre Mont Rose (4634 m) dans l’axe de la vallée. Après cette longue dégringolade, nous roulons sur un single en balcon au dessus de la rivière, tantôt rive gauche, tantôt rive droite, dans une belle forêt d’épicéas… Nous finissons par sortir de la forêt et débouchons face aux Alpes bernoises et ses nombreux sommets glaciaires. Encore un sacré panorama… Nous rejoignons notre gîte situé dans un village tout proche.
Distance parcourue : env. 50 km / Dénivelée positive : 1 900 m (portage compris).
Portage : env. 300 m
Nous reprenons de l’altitude à travers des forêts d’épicéas qui laissent parfois entrevoir les sommets acérés des Alpes bernoises. Pendant la montée, sympathique parenthèse sur un bisse qui sera le dernier de notre périple (snif…). Nous atteignons le col de Moosalp au niveau d’une clairière de « carte postale » : chalets traditionnels, pâturages, sommets aux neiges éternels qui dépassent de toute part à l’horizon. Le spectacle ne fait que commencer car nous nous lançons sur un nouveau sentier monotrace en balcon d’anthologie… Une kyrielle de sommets de plus 3000 mètres nous font face, tout en dominant le dernier Val dans lequel nous allons ensuite plonger : le Val Mattervispa. La descente est encore une fois un grand moment de bonheur. Tout y passe : épingles, « pif-paf », courbes douces, passages en balcon… Nous atteignons le fond du Val à Kalpertran, juste après être passés au village de Emb qui semble suspendu au dessus de la vallée tellement la pente sur laquelle il est construit est soutenu ! Nous pouvons maintenant mettre le cap sur notre objectif final : Zermatt. Nous remontons le val sur un itinéraire de montagnes russes globalement montant qui longe le torrent de Mattervispa. Alternance de chemins, sentiers et petites routes avec passage dans des hameaux et villages traditionnels. Nuit dans un petit hôtel.
Distance parcourue : env. 45 km / Dénivelée positive : 1 600 m
Ce matin, nous terminons la remontée du Val Mattervispa qui se resserre de plus en plus… La pente se redresse, les sommets glaciaires se rapprochent…Deux options s'offrent à nous : l'option tout terrain nous lance sur une piste blanche agréable puis un sentier ludique mais exigeant par endroit. Sinon, l'option "petite route" est possible aussi, et il y a très peu de circulation car Zermatt n'est pas accessible aux véhicules. Arrivés à Zermatt en fin de matinée, nous prenons le temps d'un bon déjeuner dans l'ambiance montagnarde du village, puis nous flânons en attendant 16H, heure d'ouverture aux VTT du mythique train à crémaillère du Gornergrat. Le superbe train a participé à la renommée internationale de cette vallée. En chemin, les mots nous manquent pour décrire ce que nous avons sous les yeux...Tout simplement magique ! Nous nous lançons dans une descente qui sera le véritable bouquet final de notre raid. Une descente majestueuse sur single track qui offre un panorama exceptionnel sur le mythique sommet du Cervin (4478 m). Un grand moment… Nulle part ailleurs une telle masse rocheuse dégage une pareille élégance, le mélange parfait entre puissance et esthétisme. De retour sur Zermatt, cette belle aventure est bouclée, presque à regret… En fonction de l'horaire à Zermatt, nous pourrons décider de rentrer à Mattsand en train, en roue-libre sur la route, ou par l'option tout terrain...
Distance parcourue (option retour en train) : env. 35 km / Dénivelée positive : env. 600 m / Dénivelée négative : env. 1 600 m (si retour en vélo, ajouter 15 km et 400m de dénivelée négative).
Les distances et dénivelées sont données à titre indicatif.
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Note moyenne des voyageurs :
Merci pour le retour, au sujet de la descente sur Evolène, une variante plus sympa peut nous avoir échappé, même si nous avons essayé d'écumer toutes les possibilités, on peut parfois être mal réveillés ! Je prends contact avec vous pour soudoyer quelques infos sur ce que vous avez trouvé ! :-)